Cette maman a envoyé un mail à l'école de sa fille pour prévenir que celle-ci ne fera plus ses devoirs

Les heures de pauses sont de plus en plus courtes et la quantité de travail de plus en plus importante pour les enfants étant encore à l’école.

Ceux-ci ont beaucoup moins de temps libre pour eux. Mais est-ce que cela est vraiment bon pour eux ? Cette femme originaire du Québec mais vivant aux États-Unis pense que non et c’est pour cela que cette maman a envoyé un mail à l’école de sa fille.

Lorsque l’enfant de 10 ans de Bunmi Laditan a commencé à lui dire qu’elle ressentait des douleurs à la poitrine et à se réveiller en plein milieu de la nuit, elle s’est dit que cela était beaucoup trop. Ainsi, bien que son enfant adore apprendre, la mère de trois enfants a envoyé un mail à l’école de sa fille afin qu’il sachent qu’elle ne ferait plus les devoirs qui lui sont demandé de faire à la maison. Suite à cet e-mail, Bunmi a fait une publication Facebook qui tourne aujourd’hui beaucoup sur la toile.

« C’est sûr et certain, ma fille ne fera plus ses devoirs. Je viens d’envoyer un mail à son établissement scolaire afin qu’ils en soit au courant, », écrit Laditan. « J’ai dit que j’allais « réduire » son nombre de devoirs mais j’ai seulement dit cela pour être polie car elle n’en fera plus aucun. »

La publication a récolté plus de 77 000 réactions, 22 000 partages et des milliers de commentaires de parents d’accords avec elle.

Plus d’informations : Facebook

C’est sûr et certain, ma fille ne fera plus ses devoirs. Je viens d’envoyer un mail à son établissement scolaire afin qu’ils en soit au courant. J’ai dit que j’allais « réduire » son nombre de devoirs mais j’ai seulement dit cela pour être polie car elle n’en fera plus aucun.

Ma fille adore apprendre. Elle peut lire jusqu’à dix ou douze livres par an à seulement dix ans et aime se renseigner sur des sujets qui l’intéressent. Elle adore aussi peindre. Mais pendant ces quatre dernières années, elle me semblait de plus en plus stressée à cause de l’école. Elle souffrait de douleurs à la poitrine, elle se réveillait la nuit et redoutait l’école.

Chaque jour, elle reste dans son établissement scolaire de 8h15 à 16h00, alors quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi elle doit encore passer deux à trois heures pour faire ses devoirs chaque soir ?

Faire ses devoirs jusqu’à 18h30, dîner, prendre une heure pour se relaxer ou même terminer les devoirs avant de se coucher, cela n’a absolument aucun bon sens et il normal que les enfants se sentent de plus en plus fatigués.

Pour moi le plus important pour elle est de passer du temps en famille. Être un enfant veut aussi dire pouvoir passer du temps à se reposer à la maison, et pas être un bourreau de travail à ce si jeune âge.

D’ailleurs, la Finlande a désormais banni les devoirs alors qu’il est le pays où l’on compte le plus d’étudiants sur le continent Européen.

Les enfants n’ont pas ce besoin de faire des heures supplémentaires de devoirs pour réussir dans la vie, et pourtant, nous agissons comme si s’asseoir à table et travailler après une journée d’école était normal alors que cela n’a vraiment aucun sens. C’EST INACCEPTABLE.

Les enfants doivent se reposer après l’école, comme tout adulte doivent relaxer après le travail.

Ils doivent avoir le temps de jouer avec leurs frères et sœurs. Ils doivent tisser des liens avec leurs parents dans une atmosphère détendue. Les enfants doivent pouvoir profiter de leur enfance !

Notre souhait à tous, c’est que nos enfants réussissent dans la vie en grandissant bien. Je crois en l’éducation, mais je ne crois pas que les travaux doivent gâcher la vie d’un enfant. Je m’en fiche qu’elle aille à Harvard ou non.

Tout ce que je souhaite, c’est qu’elle soit intelligente, équilibrée, gentille, inspirée et généreuse. La bonne santé mentale est le plus ipmportant. Je veux qu’elle sache que le travail n’est pas la vie, mais qu’il fait plutôt partie de la vie.

Je vais sûrement avoir des nouvelles de l’école demain. Mais dès aujourd’hui, plus aucun devoir ne sera fait dans ma maison. Mon enfant doit avoir le droit de vivre sa vie d’enfant.