Une tour de 35 mètres surplombant Gien, en France, est le site d’une nouvelle peinture murale de Taquen qui célèbre les propriétés vitales inhérentes à l’eau. Sur fond d’un bleu profond, l’œuvre d’art massive intitulée « Eau de Loire » présente un troupeau de balbuzards pêcheurs, de hérons et de sternes pierregarin, qui sont souvent repérés près des rives de la Loire qui traverse la région, alors qu’ils volent autour de la réservoir dans une boucle sans fin.
« L’eau a toujours été synonyme de vie », déclare l’artiste madrilène, soulignant que la source est aussi vitale pour les habitants de la ville que pour la faune de la région.
Largement axées sur le changement, les œuvres de Taquen explorent les relations complexes entre les espèces et l’environnement, un thème récurrent qui se manifeste dans ce projet récent à travers le mouvement perpétuel des oiseaux.
« Pour moi, le mouvement est une forme de connaissance de base, pour apprendre à me connaître et à connaître mon environnement et apprendre à le respecter », dit-il. « Les oiseaux sont de grands symboles de liberté, des animaux qui migrent sur des milliers de kilomètres chaque année sans que personne ne puisse les arrêter. »
« Eau de Loire » (2021), Gien, France. Toutes les images sont une gracieuseté de Taquen, par Fabe Collage
Taquen vient de terminer une pièce à Vigo, en Galice et se dirige ensuite vers Camprovin, La Rioja, en Espagne. En septembre, il sera au Mostar Street Art Festival en Bosnie et aux Eternelles Crapules à Briançon, France, avant de partir en résidence à Saint Palais puis à Bayona. Suivez ses voyages sur Instagram .