On voit parfois planer au-dessus de petites villes européennes ou en équilibre sur une rivière des canoës flottants, et des ponts élaborés conçus pour être construits et démolis en quelques jours.
C’est le travail d’ Olivier Grossetête, les oeuvres en carton et ruban sont entièrement fabriquées à la main par l’artiste français et les habitants du quartier. Chaque installation éphémère, que Grossetête qualifie de « bâtiment(s) utopique(s), éphémère et inutile », n’apparaît qu’un jour ou deux avant d’être démontée et le public est invité à piétiner et détruire le carton. « Cela fait partie intégrante du projet », a déclaré l’artiste dans un communiqué.. « C’est un moment symbolique est amusant. » Lorsqu’elles sont exposées, les œuvres architecturales sont souvent attachées entre des montgolfières et des bâtiments existants, ce qui les fait paraître féériques lorsqu’elles flottent au-dessus du paysage urbain.
Grossetête utilise ce matériau souple et bon marché depuis plus de dix ans car il est facile à manipuler, permettant aux installations de surgir et d’être retirées relativement rapidement.
« Malgré son apparence, le carton a des capacités assez extraordinaires et est très léger. Ça ne fait peur à personne, et ça me permet d’ouvrir ma pratique au plus grand nombre », dit-il. « C’est le symbole du faux et de l’apparence ! J’aime faire ce parallèle entre l’architecture, instrument de pouvoir, et le faux, l’apparence.
Vivant actuellement à Jausiers dans les Alpes de Hautes Provences, Grossetête partira vers 23 Milhas à Ílhavo , au Portugal pour sa prochaine installation, qui se déroulera du 31 juillet au 1er août. Vous pouvez découvrir plus d’une décennie de ses œuvres sur son site.
Architecture en Fête, Avignon, (2015). Toutes les images © Olivier Grossetête, partagées avec autorisation