Laurent tourelle
Il a passé cinq ans à étudier et à interviewer 233 millionnaires pour connaître leurs habitudes et leur façon de penser .
Dans sont étude le travail était un sujet important : 51 % étaient des entrepreneurs, 28 % avaient des emplois traditionnels de 9 à 5 et 18 % étaient des cadres supérieurs dans de grandes entreprises.
Mais ils avaient tous une chose en commun : ils ont quitté leur emploi en milieu ou en fin de carrière, affirmant qu’ils estimaient que c’était la seule façon de vraiment réussir et de créer de la richesse .
Certains sont partis pour démarrer leur propre entreprise, tandis que d’autres ont trouvé d’autres rôles qui offraient plus d’opportunités de croissance et un salaire plus élevé .
Voici les signaux d’alarme les plus courants qui les ont poussés à arrêter :
Ils étaient sous-utilisés.
Les millionnaires de son étude avaient souvent l’impression qu’ils faisaient toujours du “travail de zombie” – des tâches ennuyeuses et répétitives qui ne mettaient pas en valeur leurs forces et leurs talents.
Une personne travaillait pour une compagnie maritime de conteneurs. Il s’est senti sous-utilisé et a finalement quitté son emploi pour s’associer à un autre collègue de l’industrie.
Ensemble, ils ont lancé une nouvelle filiale américaine d’une société internationale de transport par conteneurs. Aujourd’hui, ils sont cadres dans l’entreprise multimilliardaire.
Ils avaient des patrons toxiques.
Les managers exigeants , égoïstes, arrogants ou qui s’intéressent peu à vos opinions ne vous aideront pas à atteindre votre plein potentiel.
Un millionnaire a déclaré qu’il en avait tellement marre de son manager, qui ne faisait que critiquer son travail au lieu de donner des commentaires constructifs. Il en a eu assez et est parti pour démarrer sa propre entreprise de construction de maisons, emmenant avec lui un certain nombre d’employés importants qui partageaient le même sentiment.
Leur entreprise est devenue un constructeur de maisons prospère, rendant les fondateurs très riches.
Ils redoutaient leur environnement de bureau.
Une culture minable de commérages malveillants peut rendre n’importe qui éprouver un sentiment d’anxiété au travail tous les jours. Ce fut le cas d’une des personnes de son étude, qui était gestionnaire dans un cabinet d’experts-comptables.
Il est finalement parti en raison de l’environnement toxique. Après des mois d’entretiens d’embauche, il a décroché une offre dans une entreprise concurrente, où il a gravi les échelons et est devenu associé.
Ils n’étaient pas assez payés (ou ne recevaient pas d’augmentations).
Un signe certain qu’il était temps de commencer à chercher une autre opportunité, m’ont dit les participants, était lorsque leurs salaires pouvaient à peine suivre les factures.
Ils ne pouvaient pas se permettre les vacances qu’ils voulaient ou économiser suffisamment d’argent pour acheter une maison.
Une personne qui travaillait pour un grand concessionnaire automobile a décidé de se lancer à son compte. Grâce aux investissements de sa famille et de ses amis, il a lancé sa propre concession et l’a franchisée, ce qui lui a permis de se constituer un patrimoine important.
Ils avaient un trajet épuisant.
Une millionnaire autodidacte dans son étude a fait un long trajet entre son domicile dans le New Jersey et New York. Cela l’épuisait, alors elle a décidé de chercher quelque chose plus près de chez elle.
Elle a pris un autre emploi dans une entreprise du New Jersey dans l’industrie pharmaceutique, et cela a porté ses fruits. Elle a accédé à un poste de direction et a pris sa retraite anticipée grâce à une rémunération en actions très généreuse.
Avant d’atteindre votre point de rupture, envisagez d’avoir une conversation sur une autre option ou de vous déplacer dans un endroit où il y a peu de déplacements nécessaires.
Leur industrie était instable.
Un professionnel de l’informatique a quitté son entreprise de fabrication en difficulté pour rejoindre une nouvelle entreprise offrant des services de courtage en ligne à prix réduit.
À l’époque, c’était une industrie relativement nouvelle. Mais le risque en valait la peine : à mesure que l’entreprise prospérait, lui aussi. C’est un bon rappel que vos compétences peuvent être plus transférables que vous ne le pensez.
N’ayez pas peur de commencer petit dans quelque chose qui vous passionne.
