Un étrange spécimen marin a choqué les utilisateurs des réseaux sociaux après avoir été découvert échoué sur une plage en Australie. Décrite comme la « chose la plus étrange » par de nombreux internautes, cette créature mystérieuse a été partagée par Vicki Evans, qui l’a découverte lors d’une balade sur la plage de Horseshoe Bay, à Port Elliott, dans le sud du pays.
« Je n’ai jamais rien vu de tel ! », a écrit Evans en partageant une photo de cet étrange habitant de la mer. La publication a aussitôt capté l’attention sur Facebook, où la nature continue d’étonner les internautes.
Les balanes, ces étranges crustacés
Facebook / Vicki Evans
La créature était en fait une colonie de balanes, ces crustacés qui se fixent sur les surfaces flottantes, les quais, les pylônes, ou même le rivage. Mesurant une taille impressionnante et ornée de vrilles gélatineuses surmontées de coquillages, elle a suscité la curiosité des passants et même celle d’un chien, visible sur la photo prise par Evans.
Les balanes utilisent de petites pattes articulées pour filtrer le plancton de l’eau, et bien qu’elles soient souvent confondues avec des mollusques comme les huîtres, elles sont en fait plus proches des crabes et des homards.
La surprise des scientifiques
Facebook / Vicki Evans
Zoe Doubleday, écologiste marine à l’Université d’Australie du Sud, a elle-même été stupéfaite de voir cette masse imposante de balanes, qu’elle pense s’être « détachée d’une structure maritime » avant d’échouer sur la plage.
« Je n’avais jamais rien vu de tel », a-t-elle confié, en expliquant que cet amas provient probablement d’un vieux pylône qui serait resté sous l’eau assez longtemps pour permettre le développement d’une colonie de balanes aussi dense.
Une délicatesse prisée
Bien qu’étonnants à voir, les balanes sont également un mets coûteux. En Espagne et au Portugal, elles sont appelées percebes et sont souvent dégustées avec du beurre fondu. Pour les manger, il suffit de retirer la peau de leur « cou » pour accéder à la chair intérieure, en s’attendant à recevoir un jet de saumure lors de cette manœuvre.
Ces crustacés filtrants, bien que singuliers d’aspect, sont l’un des fruits de mer les plus chers au monde, atteignant jusqu’à 140 euros dans certaines régions. En 2020, des pêcheurs gallois avaient d’ailleurs découvert un amas de balanes estimé à plus de 60 000 euros.
Une histoire qui remonte au Moyen Âge
Leur nom provient d’une ancienne croyance médiévale selon laquelle les balanes étaient en réalité des œufs d’oie. À cette époque, on pensait que les oisons émergeaient de la mer lorsqu’ils éclosaient et que les tourelles rocheuses où étaient attachées les balanes étaient leurs nids.
Aujourd’hui encore, leur apparence étrange et leur prix élevé font des balanes une curiosité pour les amateurs de fruits de mer et un sujet de fascination pour le grand public.
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