Non, ce n’est pas « magique ». Les gens ont souvent spéculé sur le mystère des disques vinyles, comme s’ils étaient créés par magie. Mais sans faire appel à des sorciers, comment les disques vinyles peuvent-ils contenir de la musique qui peut ensuite être jouée ?
Le tout premier enregistrement sonore a été réalisé en 1860 par l’inventeur français Édouard-Léon Scott de Martinville. Son appareil, qu’il appelait le phonautographe, était un moyen assez simple d’enregistrer le son.
Scott de Martinville a expliqué : « Je recouvre une plaque de verre d’une fine couche de noir de fumée. Au-dessus, je fixe une trompette acoustique avec une membrane du diamètre d’une pièce de cinq francs à sa petite extrémité – le tympan. En son centre, j’appose un stylet – des poils de sanglier d’un centimètre ou plus de longueur, fins mais suffisamment rigides. J’ajuste soigneusement la trompette pour que le stylet effleure à peine le noir de fumée.
Ensuite, tandis que la plaque de verre glisse horizontalement dans une rainure bien formée à une vitesse d’un mètre par seconde, on parle à proximité du champ de la trompette. Cette vibration fait bouger les membranes, et le stylet trace des figures. »
Même si cette méthode produisait un enregistrement du son, le problème était qu’il était presque impossible de le lire. Le phonautographe a produit une représentation visuelle des sons qu’il avait captés, notamment une interprétation plutôt énigmatique de la chanson folklorique française « Au Clair de la Lune ». Cependant, il a fallu attendre jusqu’en 2012 pour que ces marques soient décodées et transformées en sons audibles.
Peu de temps après, en 1877, Thomas Edison inventa un appareil capable d’enregistrer et de lire le son. Dans le phonographe d’Edison, le son capté par un embout buccal déplaçait un diaphragme, qui à son tour déplaçait un stylet de haut en bas pour créer des indentations dans un tambour enveloppé dans du papier d’aluminium.
Ensuite, le stylet parcourait ces indentations, reproduisant (avec une qualité assez médiocre) le son original.
Les disques vinyles sont produits de la même manière, même si nos méthodes de capture et de lecture du son se sont considérablement améliorées.
Les sons se propagent sous forme d’ondes dans l’air (ainsi que dans les liquides et les solides). Tout comme avec les appareils précédents, ces ondes sont enregistrées sous forme d’empreintes physiques, dans ce cas par une aiguille mobile qui découpe des sillons dans un enregistrement maître.
En utilisant un moule, ces traductions indentées du son peuvent être reproduites sur d’autres disques vinyles.
La lecture d’un disque vinyle implique une aiguille, généralement munie d’un matériau dur comme un diamant, qui suit les rainures du disque. En faisant cela, la pointe de l’aiguille monte et descend. Plus bas sur le bras, un aimant se déplace à l’intérieur d’une bobine de fil, suivant le mouvement de l’aiguille.
Ce déplacement de l’aimant génère un courant électrique fluctuant, qui est ensuite converti en son lorsque le haut-parleur auquel il est connecté vibre.
Ou alors, les sorciers ont fait le travail.
Les disques vinyles histoire :
L’histoire des disques vinyles remonte au milieu du 19e siècle, avec les premières tentatives d’enregistrement et de lecture du son. Le tout premier enregistrement sonore connu a été réalisé en 1860 par Édouard-Léon Scott de Martinville, un inventeur français. Son appareil, appelé phonautographe, enregistrait le son sous forme de traces visuelles sur un papier recouvert de noir de fumée.
En 1877, Thomas Edison invente le phonographe, le premier appareil capable d’enregistrer et de reproduire du son de manière mécanique. L’embout buccal captait le son, qui faisait vibrer un diaphragme, déplaçant ainsi un stylet qui gravait des indentations dans un cylindre recouvert de feuille d’étain. Le stylet, lorsqu’il passait sur ces indentations, reproduisait le son en le diffusant via un amplificateur acoustique.
Cependant, ce n’est qu’en 1948 que le format du disque vinyle tel que nous le connaissons aujourd’hui, le microsillon 33 tours, est introduit par la Columbia Records. Ce format était caractérisé par ses disques de 30 cm de diamètre et sa vitesse de lecture de 33 tours par minute, offrant une capacité d’enregistrement bien plus grande que les formats précédents.
Le disque vinyle est devenu extrêmement populaire dans les décennies suivantes, avec des artistes comme Elvis Presley, The Beatles, et Pink Floyd produisant des albums vinyles emblématiques. Cependant, avec l’avènement de la cassette audio, du CD et des formats numériques, la popularité du vinyle a décliné dans les années 1980 et 1990.
Cependant, au début du 21e siècle, une résurgence de l’intérêt pour les vinyles a émergé, avec de nombreux audiophiles appréciant la qualité sonore unique des disques vinyles ainsi que l’aspect nostalgique de leur expérience d’écoute. Aujourd’hui, les vinyles sont de nouveau produits et vendus, et de nombreux amateurs de musique collectionnent et écoutent des albums vinyles aussi bien classiques que contemporains.