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Pour mieux comprendre la carcinisation : la tendance évolutive en faveur de structures similaires à celles des crabes

À travers diverses régions du globe, le processus évolutif offre fréquemment des réponses semblables voire identiques aux défis posés par la vie.

Si vous avez passé un certain temps en ligne, il est fort probable que vous ayez rencontré le mème sujet populaire selon lequel, tôt ou tard, toute chose finira par se métamorphoser en crabes.

Selon cette théorie, peu importe que vous soyez un poisson ou même Adriana Karembeu, vous finirez inévitablement par adopter la forme d’un crabe. Bien entendu, cette exagération humoristique est basée sur un aspect de l’évolution qui prête à sourire.

Car, vous le constaterez, presque tout dans la nature (du moins en ce qui concerne les crustacés) semble avoir une tendance à aller vers la transformation en crabes.

Tout comme les amateurs de technologies qui tentent à maintes reprises d’inventer un nouveau mode de transport et finissent par réinventer involontairement le bus, l’évolution continue apparemment de générer des créatures qui présentent des similitudes avec les crabes.

Le terme « carcinisation », créé pour la première fois en 1916, désignait initialement « l’une des nombreuses expériences de la nature visant à évoluer vers un crabe ».

Images crédits : Pixabay

L’évolution convergente se produit lorsque des caractéristiques similaires émergent chez des espèces de différentes périodes ou régions qui partagent une forme ou une fonction semblable, même si leur dernier ancêtre commun ne possède pas cette caractéristique spécifique.

Pensez à l’évolution de l’écholocation chez les baleines et les chauves-souris, ainsi qu’à l’évolution des mécanismes de vol chez les oiseaux, les insectes, les ptérosaures et les chauves-souris. (Chauves-souris, prenez un peu de recul et laissez les autres évoluer aussi, ne confisquez pas tout !)

Comme la vidéo ci-dessus l’explique, de nombreuses créatures que l’on pourrait raisonnablement qualifier de crabes (en raison de leur apparence et de leur comportement similaire à ceux des crabes) ne sont en réalité pas de véritables crabes. Elles ont simplement « évolué pour adopter une apparence semblable à celle des crabes, de manière indépendante, encore et encore. »

Au cours de la période du Crétacé, les créatures qui avaient plus de similitudes avec les homards ont subi des modifications pour devenir plus aplaties, et leurs pattes arrière, autrefois plus petites, se sont allongées pour ressembler davantage à celles des crabes.

Cela semblait offrir un avantage, car la morphologie du crabe leur permettait de se déplacer et de creuser de manière plus efficace. Certains crabes ont même acquis la capacité de grimper aux arbres grâce à leur forme.

Il est également possible que les créatures avec des segments de queue plus courts aient mieux survécu, à la fois en raison de leur agilité améliorée (mentionnée précédemment) et du fait que cela donnait moins de prises aux prédateurs. Jusqu’à ce que nous en sachions davantage, c’est pourquoi tant de créatures semblent aspirer à adopter l’apparence d’un crabe.

Publié par Laurent tourelle

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