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Des archéologues déconcertés par une étrange figurine extraterrestre datant de 7 000 ans : « Cela soulève des questions »

Le 28 novembre, l’Université de Varsovie a publié un communiqué de presse annonçant une découverte majeure réalisée par la mission archéologique koweïtienne-polonaise sur le site de Bahra 1, situé dans la région de Subiya au Koweït.

L’université a qualifié cette trouvaille d’« une des découvertes les plus remarquables » des fouilles, la décrivant comme une « petite tête en argile finement travaillée, présentant un crâne allongé, des yeux bridés et un nez plat ».

La figurine remonte à la période d’Obeid en Mésopotamie ancienne, une époque antérieure à l’âge du bronze. Les archéologues estiment qu’elle a été fabriquée au cours du 6ᵉ millénaire avant notre ère, ce qui lui confère un âge compris entre 7 000 et 8 000 ans.

Le communiqué précise que des figurines similaires de la période d’Ubaid avaient déjà été découvertes auparavant, mais c’est la première du genre mise au jour dans le golfe Persique.

« Sa présence soulève des questions intrigantes sur son objectif et la valeur symbolique, ou peut-être rituelle, qu’elle représentait pour les habitants de cette ancienne communauté », a déclaré le professeur Piotr Bieliński dans le communiqué.

Une découverte cruciale pour l’étude de la période d’Ubaid

La tête en argile découverte à Bahra 1, dans le nord du Koweït, remonte à près de 7 000 ans. Crédits : Adam Oleksiak/CAŚ UW

Cette forme peu courante est néanmoins familière dans le contexte de l’art de la Mésopotamie. Les figurines de l’époque, notamment celles de la culture des Obaïds, présentent en effet souvent des traits similaires avec des têtes allongées et des visages stylisés.

Les chercheurs ont également identifié deux types distincts de poterie sur le site, une découverte qu’ils considèrent comme « cruciale » pour la compréhension de la période d’Ubaid.

« Dès le début des fouilles, deux types de poterie ont été identifiés : la poterie d’Ubaid, connue pour avoir été importée de Mésopotamie, et un autre type appelé Coarse Red Ware (CRW), caractéristique des sites de la péninsule Arabique», précise le communiqué.

« Ce dernier type a longtemps été décrit comme une production locale, mais les lieux exacts de fabrication restaient jusqu’à présent inconnus. Le site de Bahra 1 a finalement apporté des preuves concluantes, notamment grâce à la découverte d’un récipient en argile non cuite. »

Les résultats montrent que Bahra 1, en plus d’être l’une des plus anciennes et plus vastes colonies connues de la péninsule Arabique, est également le plus ancien site de production de poterie du golfe Persique.

Analyse archéobotanique à venir

Exemple de poterie d’Ubaid, découverte dans la colonie d’Eridu. Elle date du 6e ou 5e millénaire avant J.-C.

Les archéologues ont également trouvé de petits fragments de plantes ajoutés à l’argile lors de la fabrication de la poterie. Une analyse archéobotanique de cette matière végétale sera réalisée afin de mieux comprendre la flore locale de l’époque.

« Les premières analyses ont révélé des traces de plantes sauvages, notamment des roseaux, dans la poterie produite localement. En revanche, des restes de plantes cultivées, telles que l’orge et le blé, ont été identifiés dans la poterie importée d’Ubaid », a précisé le Dr Roman Hovsepyan.

Un site clé pour la compréhension des échanges culturels

La mission archéologique koweïtienne-polonaise prévoit de poursuivre ses recherches sur le site, espérant découvrir de nouvelles informations sur les interactions culturelles entre les sociétés néolithiques arabes et la culture d’Obeid, qui s’est étendue de la Mésopotamie jusqu’à l’Anatolie et la péninsule Arabique.

« Les fouilles en cours révèlent que Bahra 1 est un site essentiel pour comprendre les échanges culturels entre ces sociétés, et les découvertes récentes y apportent des informations inédites et précieuses », conclut le communiqué.

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Publié par Laurent tourelle

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