La guérison du trou dans la couche d’ozone d’ici 2066
La couche d’ozone semble en voie de guérison, avec des signes encourageants indiquant qu’elle pourrait se reconstituer complètement d’ici 2066 au-dessus de l’Antarctique. Cette bonne nouvelle s’accompagne toutefois d’une inquiétude liée au réchauffement soudain de la stratosphère observé en juillet, qui a provoqué des températures anormalement élevées autour du pôle Sud.
« La couche d’ozone, autrefois un patient malade, est sur la voie de la guérison », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans un communiqué .
L’impact des températures sur la couche d’ozone
Malgré les températures inquiétantes, les dernières données sont positives concernant la taille actuelle du trou dans la couche d’ozone, qui est relativement petite. Cette tendance permet d’envisager un retour aux niveaux de 1980 vers 2066 au-dessus de l’Antarctique, 2045 pour l’Arctique, et 2040 pour le reste du monde.
Le rôle du Protocole de Montréal
La régénération de la couche d’ozone est largement attribuée au Protocole de Montréal, signé en 1987, qui a permis de bannir les chlorofluorocarbures (CFC), responsables de l’appauvrissement de la couche. À ce jour, il s’agit du seul traité de l’ONU ratifié par les 197 parties. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué cet accord comme un « symbole d’espoir » et une preuve que des progrès sont possibles grâce à la coopération internationale.
Les variations saisonnières du trou dans la couche d’ozone
La couche d’ozone est influencée par de nombreux facteurs, et la taille du trou varie en fonction des saisons. Ce dernier se forme généralement en août, atteint son apogée en octobre, et se résorbe vers la fin du mois de novembre. Cette année, des perturbations dans le vortex polaire, causées par des épisodes de réchauffement stratosphérique, ont retardé la formation du trou. Néanmoins, il reste relativement petit pour cette période.
Des facteurs multiples influencent la couche d’ozone
Comme l’a expliqué Laurence Rouil, directrice du CAMS (Centre européen pour les prévisions météorologiques), bien que de nombreux facteurs, comme les volcans et le changement climatique, jouent un rôle dans la formation du trou d’ozone, aucun n’a un impact aussi significatif que les substances anthropiques. Grâce au Protocole de Montréal, la couche d’ozone a commencé à se régénérer, et d’autres signes de rétablissement devraient se manifester au cours des 40 prochaines années.
Une coopération internationale pour protéger l’atmosphère
« Des volcans au changement climatique, de nombreux facteurs jouent un rôle, direct ou indirect, dans la formation du trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique. Néanmoins, aucun d’entre eux n’a autant d’impact que les substances anthropiques appauvrissant la couche d’ozone.
Le Protocole de Montréal et les amendements ultérieurs ont créé suffisamment d’espace pour que la couche d’ozone commence à se régénérer, et nous pouvons nous attendre à ce que d’autres signes de rétablissement soient visibles dans les quarante prochaines années », a déclaré Laurence Rouil, directrice du CAMS au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, dans un communiqué .
« Cela montre comment l’humanité est capable, grâce à la coopération internationale et à une prise de décision fondée sur la science, de transformer notre impact sur l’atmosphère de la planète.
L’évolution de la couche d’ozone montre que, par la coopération internationale et des décisions fondées sur la science, l’humanité peut avoir un impact positif sur l’atmosphère. Cela donne un exemple concret de la manière dont les efforts conjoints peuvent mener à des résultats environnementaux significatifs.