
Une découverte époustouflante dans le Golfe d’Aqaba
Des scientifiques ont récemment fait une découverte exceptionnelle à 1200 mètres de profondeur dans le golfe d’Aqaba, un lieu associé à la légende biblique de Moïse séparant la mer Rouge. Cette découverte rare pourrait offrir de nouvelles perspectives sur les origines de la vie sur Terre.
Cependant, ce n’est pas seulement une bande d’eau, mais aussi un lieu de légende car on pense également qu’il s’agit de l’endroit où Moïse a « séparé la mer Rouge » pour conduire les esclaves d’Égypte vers Israël, avec le mont Sinaï, où il a été appelé pour la première fois par Dieu, qui serait situé de l’autre côté de la péninsule du Sinaï où se trouve le golfe, selon l’Institut d’archéologie biblique
Le Golfe d’Aqaba : Un lieu de légende et de science
Le golfe d’Aqaba est situé entre quatre pays : l’Égypte, Israël, la Jordanie et l’Arabie saoudite. Il s’étend sur 157 kilomètres de long et entre 11 et 22 kilomètres de large, selon l’Institut naval américain. Ce n’est pas seulement une bande d’eau : c’est aussi un site légendaire.
Une découverte rare : Les piscines de « Mort »
Les scientifiques ont découvert des bassins de saumure à environ 1200 mètres sous la surface de l’eau. Ces « piscines de mort » sont des environnements anoxiques — sans oxygène — et hypersalins, mais paradoxalement riches en microbes extrémophiles.
Sam Purkis, professeur et président du département des géosciences marines de l’université de Miami, explique que ces bassins sont un excellent analogue des conditions présentes sur la Terre primitive, où la vie serait apparue.
Sam Purkis, professeur et président du département des géosciences marines de l’université de Miami,
a déclaré à Live Science en 2022 : « Nous comprenons actuellement que la vie est née sur Terre dans les profondeurs marines, presque certainement dans des conditions anoxiques – sans oxygène.
Un aperçu des origines de la vie
Des bassins de saumure ont été découverts au fond de la mer Rouge (OceanX)
Les microbes extrémophiles vivant dans ces bassins permettent de mieux comprendre les conditions dans lesquelles la vie est née sur notre planète.
Cette étude pourrait aussi guider la recherche de la vie sur d’autres « mondes aquatiques » dans notre système solaire et au-delà. De plus, ces microbes ont déjà permis d’isoler des molécules aux propriétés antibactériennes et anticancéreuses, ouvrant des perspectives pour la médecine.
Pourquoi cette découverte est-elle révolutionnaire ?
Les bassins de saumure en eaux profondes sont extrêmement rares : seuls trois plans d’eau sont connus pour en abriter — le golfe du Mexique, la mer Méditerranée et la mer Rouge.
Selon l’étude, les bassins, qu’ils appellent « bassins de saumure NEOM », étendent « la gamme géographique connue des bassins de saumure de la mer Rouge et représentent un environnement de préservation unique pour les signaux sédimentaires des événements climatiques et tectoniques régionaux ».
Une oasis de vie inattendue
Contrairement aux attentes, ces bassins de saumure sont de véritables oasis de vie à grande profondeur. Des tapis épais de microbes hébergent une grande diversité d’animaux tels que des poissons, des crevettes et des anguilles, qui semblent utiliser la saumure pour chasser.
Cependant, tout animal s’aventurant dans la saumure est immédiatement assommé ou tué.
Une fenêtre sur le passé et les mondes aquatiques
Les couches sédimentaires au fond des bassins de saumure restent parfaitement intactes, offrant une occasion unique d’étudier les écosystèmes passés datant de millions d’années. Cette découverte pourrait également aider à comprendre les environnements similaires sur les mondes aquatiques de notre système solaire, ouvrant de nouvelles pistes pour la recherche scientifique et l’exploration spatiale.