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Des scientifiques ont élucidé un mystère vieux de 50 ans et découvert un nouveau groupe sanguin

Image d’illustration par Ahmad Ardity de Pixabay

Découverte d’un nouveau groupe sanguin après 50 Ans de mystère

En 1972, le sang d’une femme enceinte a créé un mystère chez les scientifiques. Cinquante ans plus tard, la réponse a été trouvée : un tout nouveau groupe sanguin a été découvert.

Les groupes sanguins et leur importance

Le groupe sanguin d’une personne est déterminé par la présence ou l’absence de certains antigènes sur les globules rouges. Les principaux groupes sanguins connus sont A, B, O, et AB, avec des variantes positives et négatives.

Les groupes sanguins sont classifiés en fonction des antigènes présents à la surface des globules rouges, et il existe actuellement 45 systèmes de groupes sanguins reconnus, comprenant 362 antigènes.

Le mystère de l’antigène Anwj

En 1972, une femme enceinte a été testée et les scientifiques ont découvert qu’elle ne possédait pas un antigène érythrocytaire commun, baptisé AnWj, absent chez une poignée de personnes.

Cet antigène est souvent manquant à cause de cancers ou de troubles hématologiques. Cependant, une nouvelle étude a révélé que certaines personnes sont génétiquement dépourvues de cet antigène.

La découverte du nouveau système de groupe sanguin : MAL

En analysant les exomes des patients, les chercheurs ont identifié des délétions spécifiques dans le gène MAL, responsable de la protéine de la myéline et des lymphocytes.

Les individus AnWj-positifs expriment cette protéine sur leurs globules rouges, tandis que les individus AnWj-négatifs ne l’expriment pas. Les résultats ont conduit à la création du nouveau système de groupe sanguin, MAL.

L’Importance de la découverte

Le nouveau système MAL est crucial pour les transfusions sanguines, car la présence d’alloanticorps peut entraîner des complications si le groupe sanguin n’est pas correctement identifié.

Bien que l’absence de cet antigène soit extrêmement rare, cette découverte contribuera à la sécurité des patients, réduisant ainsi le risque de réactions transfusionnelles indésirables.

Remerciements et perspectives

Louise Tilley, chercheuse principale à l’IBGRL Red Cell Reference au NHS Blood and Transplant, exprime sa gratitude pour le soutien de ses collègues et des patients.

Cette découverte, réalisée grâce au séquençage de l’exome, marque une avancée significative dans le domaine des groupes sanguins et permettra de mieux gérer les transfusions pour les patients rares.

L’étude est publiée dans Blood , la revue de l’American Society of Hematology.

Publié par Laurent tourelle

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