Laurent tourelle
Jaime Molina est un artiste basé à Denver, au Colorado, qui travaille avec la peinture, la sculpture et le graffiti.
Ses œuvres avec des personnages surréalistes mélangent des éléments culturels d’Amérique latine (principalement du Mexique) et de l’Ouest américain avec ceux de la culture pop.
Sa série de sculptures en bois attire l’attention non seulement sur le fait qu’il utilise des centaines de clous dans leur composition, mais aussi parce qu’elles conservent la même esthétique appliquée aux images comme si elles s’étaient matérialisées à partir des peintures dans notre monde en trois dimensions.
Je travaille sur cette série depuis un moment et elle m’inspire toujours beaucoup. C’est illimité quand vous pensez à toutes les choses qui peuvent être révélées si vous étiez capable de décoller les couches d’une personne.
La première pièce que j’ai faite de cette façon était pour une exposition de groupe intitulée « Cut ». J’ai pris le titre au pied de la lettre et j’ai imaginé l’une des têtes avec des clous que j’avais fabriquées, seulement ouverte.
Qu’y aurait-il à l’intérieur ? Les pièces ont un peu évolué, mais le concept global est toujours le même. La pièce, « Treasure Maps », parle de l’improbabilité de découvrir la vérité dans n’importe quel souvenir. Si quelqu’un avait une expérience traumatisante, sa perception de l’événement serait évidemment affectée. Il faudrait presque une sorte de carte pour situer une vérité objective dans la mémoire. Je ne suis pas sûr que cela serait même possible de la localiser et pour moi, c’est très bien. En tant qu’humains, nous sommes fait de cette façon et c’est pourquoi nous sommes des humains et non des robots. Ce sont ces complexités et ces petits univers qui seraient révélés qui m’intéressent.
Jaime Molina
Plus d’infos : Site Web , Facebook , Instagram (source : Colossal ).
